Saturday, July 25, 2015

L’été noir et L’hiver blanc


2015/7/25 20:43 

La table sans dîner;
Le film sans dialogue;
Les neiges s’étincelaient;
La foudre éclatait en dehors des fenêtres, ou l’orage.
Les jambes sans têtes se couchent sur le lit;
La tête enroulé dans les cheveux se penche sur le mur,
L’été est noir.

Le café
ou le pain mâché;
porte en lui la tiédeur.
Je vois dans le brouillard
que les gens dans la rue regardent le moi à l’intérieur,

Il commence à neiger dans l’hiver blanc.

Thursday, July 9, 2015

La Ville Millénaire


2015/7/9 16:12

Depuis quand possèdes-tu cette seigneurie;
Depuis quand décides-tu d’expérimenter les vicissitudes pour sa splendeur;
Auparavant, tu ne savais rien de son passé, mais tu espérais fermement son futur
Tu as défié, le long des lumières blanches, sa vue d’oiseau
qui ne restait qu’un paysage ruiné
qui n’avait plus de détail dans sa silhouette noire…
Remerciez ton peule humble des millénaires qui gravait et maçonnait ces murs rouges, ces tuiles dorées,
qui ne ménageait point l’usage de temps en échange des sentiers concaves en pierres verres
Seul quand tu y marches tu sentirais la gravité de la trace de tes ancêtres…
Tu l’a enchantée, tu la fais masculine dans le jour, mais une femme fatale dans la nuit
Des millénaires de transmigrations!
Des murs de villes aux grandes roues
Des traverses anciennes aux tours d’observation
Elle s’incarne l’habitat de civilisation
où campent des aventuriers qui poursuivent ses rêves.

Dans la nuit, son haleine enchantée hante les troubadours dont les esprits leur fuient.

Monday, July 6, 2015

La Nouvelle Mariée du Démon


2015/7/6 23:25

Aujourd'hui,
à la gauche, à la droite;
en dessus et en dessous
Les fleurs dans mes bras
qui se flottent sur la dentelle blanche
La pelouse est chaude

à quoi ressembles-toi, maintenant?

Saturday, July 4, 2015

O

O

2015/7/4
15:07

Je porte des talons hauts noirs
Pour te voir dans la foule
Ce n’est pas pour la beauté
Mais pour accompagner le jeans très bleu.
Je reste belle même sans ma veste.
C’est plutôt grâce à la clavicule avec collier
Non, ce n’est pas le collier
Mais la chaîne, l’appât fait des amours,
qui me fait contente de m’en décorer
Les talons trop hauts, mes pieds ne marchent plus vite
Ma clavicule est déchirée par le collier
Les réservations pur la beauté qui me font douloureuses
ne s’échangent plus avec l’espoir de liberté
Si le vampirisme m’apporte de la joie
Alors, il y a encore ce venin féroce qui me saoule…
Viens, monsieur Naja
Je suis prête à me sacrifier à vous

Mais il vous sera obligé de me laisse mon beau corps cher…