En suivant la trace de vanille
je vis une ombre
et dans le jeu du vent les feuilles palpitaient ,
presque des ondes vertes flottant comme de la soie blanche.
je vis une ombre
et dans le jeu du vent les feuilles palpitaient ,
presque des ondes vertes flottant comme de la soie blanche.
M’approchant,
je découvris
que c’était des pierres immuables,
Des sculptures féeriques,
Comme des anges
dont les ailes s’étaient métamorphosées
en pierre solidifiée par un certain dieu étourdi
sans que les gens s’en aperçoivent.
Rien d’étonnant que je les vis bouger.
je découvris
que c’était des pierres immuables,
Des sculptures féeriques,
Comme des anges
dont les ailes s’étaient métamorphosées
en pierre solidifiée par un certain dieu étourdi
sans que les gens s’en aperçoivent.
Rien d’étonnant que je les vis bouger.
Le lieu secret était un monastère médiéval,
Où elles s’étaient amusées
en répandant des taches brillantes de lumière sur la roche
qui ressemblait à un miroir vert,
où des lotus,
couchés comme dans un bassin,
ne se réveilleraient jamais.
Où elles s’étaient amusées
en répandant des taches brillantes de lumière sur la roche
qui ressemblait à un miroir vert,
où des lotus,
couchés comme dans un bassin,
ne se réveilleraient jamais.
J’étais assise au bord de la pierre
et il me semblait que des nonnes sobrement vêtues,
le visage pâle, somnolent, la tête immuable,
faisaient une sieste à une table éparpillée de cerises.
et il me semblait que des nonnes sobrement vêtues,
le visage pâle, somnolent, la tête immuable,
faisaient une sieste à une table éparpillée de cerises.
Je pleurais,
en sachant que voir fleurir les kapoks me rendrait joyeuse,
et néanmoins les gens dans le train me jetaient un regard consolant.
Etait-ce une aventure, ou, un exil pour une rencontre ?
Avant que le soleil m’ait quittée,
J’étais sans destination
et décidais même d’aller n’importe où.
Je m’en foutais.
Dans les rêves mes domiciles étaient toujours anciens
et dotés de verdure et de fleurs.
Pourquoi les sols en marbre méditerranéen,
les places rondes,
les châteaux en pierre
chantaient-ils une mélodie en choeur?
Cette nuit-là je flânais sous le château.
J’imaginais que j’allais à l’ancienne Rome
pour y voir les philosophes qui se débattaient dans la rue.
Ils avaient été incarnés par les pierres qui parlent.
en sachant que voir fleurir les kapoks me rendrait joyeuse,
et néanmoins les gens dans le train me jetaient un regard consolant.
Etait-ce une aventure, ou, un exil pour une rencontre ?
Avant que le soleil m’ait quittée,
J’étais sans destination
et décidais même d’aller n’importe où.
Je m’en foutais.
Dans les rêves mes domiciles étaient toujours anciens
et dotés de verdure et de fleurs.
Pourquoi les sols en marbre méditerranéen,
les places rondes,
les châteaux en pierre
chantaient-ils une mélodie en choeur?
Cette nuit-là je flânais sous le château.
J’imaginais que j’allais à l’ancienne Rome
pour y voir les philosophes qui se débattaient dans la rue.
Ils avaient été incarnés par les pierres qui parlent.
De la boue rouge
et des rochers ternes se malaxaient.
J’étais assise,
en pleurs,
regardant les corbeaux au bord des vignes,
leur plumage lisse comme la beauté.
Une fermière , torse nu, ramassait des raisins.
Son tablier était barbouillé de jus comme un vêtement en sang.
Sa peau rosée comme la lumière
et ses seins nus s’agitaient au rythme de son travail.
et des rochers ternes se malaxaient.
J’étais assise,
en pleurs,
regardant les corbeaux au bord des vignes,
leur plumage lisse comme la beauté.
Une fermière , torse nu, ramassait des raisins.
Son tablier était barbouillé de jus comme un vêtement en sang.
Sa peau rosée comme la lumière
et ses seins nus s’agitaient au rythme de son travail.
Du coup, mes larmes s’arrêtèrent de couler à la vue de ses seins nus
et rassurants,
qui m’offraient une certaine sérénité.
et rassurants,
qui m’offraient une certaine sérénité.
Lu par Alexandre Brutus
Adaptation d’ALEXANDRE BRUTUS
Bages 2015
le vernissage d'exposition "Y" : c'est le nouveau projet artistique de Du Yan et Lv Ying ;Y représente le monde qui se rénove continuellement mais qui essaie de garder le silence et la sérénité de son origine.
Caviart 07/11/2015
Adaptation d’ALEXANDRE BRUTUS
Bages 2015
le vernissage d'exposition "Y" : c'est le nouveau projet artistique de Du Yan et Lv Ying ;Y représente le monde qui se rénove continuellement mais qui essaie de garder le silence et la sérénité de son origine.
Caviart 07/11/2015
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