Friday, December 4, 2015

Un Ami

2015/12/4     5:27

Je ris jusqu’à pleurer,
Tu es assis en face
Je te salue le départ,
Je pleure en riant…

Aujourd’hui j’ai raté le film,
Bien que j’aie pu continuer à voir cette histoire sans début.
Puisque pour moi, c’est plus attrayant d’imaginer son début que de voir sa fin.
Je peins par la figue de cactus
Ton vagin rejaillit comme un cerveau débile

You will be who will be
You will be who would be
You will be who could be
You will to be who will be

J’exercise mon corps chaque jours dans le gym
Mais en rentrant dans mon lit je vois la nouvelle sur le début de la guerre.
Les morts pendant une nuit,
Je voudrais sentir avec vous la transformation au moment où la vie se termine;
Je voudrais vous entendre me parler de votre dernière pétition avant de mourir;
Je voudrais voir les visages de vos amants, et leur dire que vous continuerez à les aimer,
avec cet amour éternel qui existe dans le vaste univers…
Je pourrais vous dire aussi, que je vous permets de revenir à ce monde en appuie de mon propre corps.

Jane me parle encore en e-mail,
Piet est allé à la mer,
David Bowie est rentré au Mars,

Alan Rickman a pris sa position officielle à l’école de Magie.

Wednesday, November 11, 2015

La Fée en Pierre

En suivant la trace de vanille
je vis une ombre 
et dans le jeu du vent les feuilles palpitaient ,
presque des ondes vertes flottant comme de la soie blanche.
M’approchant,
je découvris
que c’était des pierres immuables,
Des sculptures féeriques,
Comme des anges
dont les ailes s’étaient métamorphosées
en pierre solidifiée par un certain dieu étourdi
sans que les gens s’en aperçoivent.
Rien d’étonnant que je les vis bouger.
Le lieu secret était un monastère médiéval,
Où elles s’étaient amusées
en répandant des taches brillantes de lumière sur la roche
qui ressemblait à un miroir vert,
où des lotus,
couchés comme dans un bassin,
ne se réveilleraient jamais.
J’étais assise au bord de la pierre
et il me semblait que des nonnes sobrement vêtues,
le visage pâle, somnolent, la tête immuable,
faisaient une sieste à une table éparpillée de cerises.
Je pleurais,
en sachant que voir fleurir les kapoks me rendrait joyeuse,
et néanmoins les gens dans le train me jetaient un regard consolant.
Etait-ce une aventure, ou, un exil pour une rencontre ?
Avant que le soleil m’ait quittée,
J’étais sans destination
et décidais même d’aller n’importe où.
Je m’en foutais.
Dans les rêves mes domiciles étaient toujours anciens
et dotés de verdure et de fleurs.
Pourquoi les sols en marbre méditerranéen,
les places rondes,
les châteaux en pierre
chantaient-ils une mélodie en choeur?
Cette nuit-là je flânais sous le château.
J’imaginais que j’allais à l’ancienne Rome
pour y voir les philosophes qui se débattaient dans la rue.
Ils avaient été incarnés par les pierres qui parlent.
De la boue rouge
et des rochers ternes se malaxaient.
J’étais assise,
en pleurs,
regardant les corbeaux au bord des vignes,
leur plumage lisse comme la beauté.
Une fermière , torse nu, ramassait des raisins.
Son tablier était barbouillé de jus comme un vêtement en sang.
Sa peau rosée comme la lumière
et ses seins nus s’agitaient au rythme de son travail.
Du coup, mes larmes s’arrêtèrent de couler à la vue de ses seins nus
et rassurants,
qui m’offraient une certaine sérénité.
Lu par Alexandre Brutus
Adaptation d’ALEXANDRE BRUTUS
Bages 2015
le vernissage d'exposition "Y" : c'est le nouveau projet artistique de Du Yan et Lv Ying ;Y représente le monde qui se rénove continuellement mais qui essaie de garder le silence et la sérénité de son origine.
Caviart 07/11/2015

Saturday, November 7, 2015

Y

Exposition:"Y"
DuYan et LvYing

Le vernissage: 7 Novembre, à Bages Caviart

" 'Y' représente le monde qui se rénove continuellement mais qui essaie de garder le silence et la sérénité de son origine."

Saturday, July 25, 2015

L’été noir et L’hiver blanc


2015/7/25 20:43 

La table sans dîner;
Le film sans dialogue;
Les neiges s’étincelaient;
La foudre éclatait en dehors des fenêtres, ou l’orage.
Les jambes sans têtes se couchent sur le lit;
La tête enroulé dans les cheveux se penche sur le mur,
L’été est noir.

Le café
ou le pain mâché;
porte en lui la tiédeur.
Je vois dans le brouillard
que les gens dans la rue regardent le moi à l’intérieur,

Il commence à neiger dans l’hiver blanc.

Thursday, July 9, 2015

La Ville Millénaire


2015/7/9 16:12

Depuis quand possèdes-tu cette seigneurie;
Depuis quand décides-tu d’expérimenter les vicissitudes pour sa splendeur;
Auparavant, tu ne savais rien de son passé, mais tu espérais fermement son futur
Tu as défié, le long des lumières blanches, sa vue d’oiseau
qui ne restait qu’un paysage ruiné
qui n’avait plus de détail dans sa silhouette noire…
Remerciez ton peule humble des millénaires qui gravait et maçonnait ces murs rouges, ces tuiles dorées,
qui ne ménageait point l’usage de temps en échange des sentiers concaves en pierres verres
Seul quand tu y marches tu sentirais la gravité de la trace de tes ancêtres…
Tu l’a enchantée, tu la fais masculine dans le jour, mais une femme fatale dans la nuit
Des millénaires de transmigrations!
Des murs de villes aux grandes roues
Des traverses anciennes aux tours d’observation
Elle s’incarne l’habitat de civilisation
où campent des aventuriers qui poursuivent ses rêves.

Dans la nuit, son haleine enchantée hante les troubadours dont les esprits leur fuient.

Monday, July 6, 2015

La Nouvelle Mariée du Démon


2015/7/6 23:25

Aujourd'hui,
à la gauche, à la droite;
en dessus et en dessous
Les fleurs dans mes bras
qui se flottent sur la dentelle blanche
La pelouse est chaude

à quoi ressembles-toi, maintenant?

Saturday, July 4, 2015

O

O

2015/7/4
15:07

Je porte des talons hauts noirs
Pour te voir dans la foule
Ce n’est pas pour la beauté
Mais pour accompagner le jeans très bleu.
Je reste belle même sans ma veste.
C’est plutôt grâce à la clavicule avec collier
Non, ce n’est pas le collier
Mais la chaîne, l’appât fait des amours,
qui me fait contente de m’en décorer
Les talons trop hauts, mes pieds ne marchent plus vite
Ma clavicule est déchirée par le collier
Les réservations pur la beauté qui me font douloureuses
ne s’échangent plus avec l’espoir de liberté
Si le vampirisme m’apporte de la joie
Alors, il y a encore ce venin féroce qui me saoule…
Viens, monsieur Naja
Je suis prête à me sacrifier à vous

Mais il vous sera obligé de me laisse mon beau corps cher…

Tuesday, June 30, 2015

La Sublimité à La Mort


2015/6/30
18:19
Avec quoi apportent-elles les fleurs la sublimité à la mort;
Avec quoi décorent-elle la rose la chasteté au cauchemar;
La mariée nue au bouquet de lys se couche sur les branches imaginaires d'épine;
en attendant le violeur ritualisé.
Si cela satisferait son courage de sacrificier sa propre chasteté;
pour choisir un amant sombre à qui sacrifier son propre chair.

Beauté, je t'aime avec tant de supplices!
Si douloureuse que soit la maladie, elle ne m'accompagne pas dans la recherche de toi, dans l'aspiration de toi. Elle ne fera pas égale de toi.
Jusqu'à ce moment, je me souviens de ta silhouette.
Dans un café,
Je bavarde avec un étranger.
Les poussières bruyantes et les nuages gris en haut ne s'accordent pas
Écoutons à travers la fenêtre dans la nuit blanche douloureuse
Le moi qui est noire,
Et le tout qui est noir,
Seul le soupir de vent me mène dans mon rêve.


Aujourd'hui je vois le bleu ciel en couchant,
J'entends l'avion, sans sa couleur d'argent.
La pluie d'hier met du parfum de boue sur mon corps et ma jupe,
Mes cheveux deviennent de l'eau noire qui coule dans les fleurs.
La pelouse pique mes pieds, moi je suis en or;
Les sables sur mes jambes obtiennent la couleur de chair.
Ô coucher de soleil tendre qui réchauffe mon corps;
Ne ménage pas l'axe du rideau de la nuit;
Doucement
Laisse-moi me baigner, je me rajoute les rosées de tourne-sol;
Je me plonge dans le ruisseau de roseau et dis bonne nuit aux poissons s'amusant.
Je sais que tu vas terminer ton travail de la journée, et que tu appelle la lune avec tes yeux, qui la réveille dans la nuit grâce à tes amours profondes vers elle...
Je n'arrive pas à convaincre ta persistance
Tu fais tes adieux à la forêt aux baisers tendres
Et tu disparais dans son bras.
Seul la rivière voit tes ombres de lumière qui palpiter;

Elle va venir.

Wednesday, June 24, 2015

Ma Rose Blanche de Rosée Bleu


2015/7/14 20:31

Aujourd’hui je vais à ton rendez-vous;
Avec la dernière fois que je t’ai préparée
Je me souviens de ton insouciance quand je t’ai vu la première fois;
et ton allure en marchant vers moi à ce jour-là;
C’était il y a 4 ans.
Le soir où je te partais
Le chemin de lait luisait dans la nuit;
Dans mon rêve lointain;
Mais dans mon rêve, je ne te connais pas.

Aujourd’hui je t’offre ma rose blanche de rosée bleue.

Tuesday, June 2, 2015

La vidéo poétique

Tes pieds ?
Ce que j’imagine
Tu as une erreur
Lou !
J’ai oublié
Qui j’y
C’était toi
Ce soir
Il nous avait emmené
Où la rivière chantante
On
lui pensait
H
Ce sont les pieds de Rocher
Lui
Il travaille
Toute
La nuit
Sans Do
La mer
Monsieur
On verra
Bise



 























Saturday, May 2, 2015

Friday, April 10, 2015

Je ne vis plus, Je la joue

These sentences that Lv entitles “Les Paroles” are derived from her personal experiences, each of which incarnates a specific significance from her different phases of life. The first Parole was conceived in 2015 along with the exhibition ICI; the sentence was “Je ne vis plus, je la joue. (I don’t live anymore, I play it)”. As an individual, Lv endows every experience with uniqueness and exclusive beauty, the ensemble of which compose a complete film of herself. Thus, these sentences are deployed in a way similar to the flows in silent films. The idea of Les Paroles is retaken in the same year’s exhibition Y in Bages, France: a poem of Lv, La Fée en Pierre (The Fairy in Stone), was thus transformed into a poetic video. These paroles reify a world that belongs properly to the artist's self.

Je ne vis plus , je la joue