2015/6/30
18:19
Avec quoi apportent-elles les fleurs la sublimité à la mort;
Avec quoi décorent-elle la rose la chasteté au cauchemar;
La mariée nue au bouquet de lys se couche sur les branches imaginaires d'épine;
en attendant le violeur ritualisé.
Si cela satisferait son courage de sacrificier sa propre chasteté;
pour choisir un amant sombre à qui sacrifier son propre chair.
Beauté, je t'aime avec tant de supplices!
Si douloureuse que soit la maladie, elle ne m'accompagne pas dans la recherche de toi, dans l'aspiration de toi. Elle ne fera pas égale de toi.
Jusqu'à ce moment, je me souviens de ta silhouette.
Dans un café,
Je bavarde avec un étranger.
Les poussières bruyantes et les nuages gris en haut ne s'accordent pas
Écoutons à travers la fenêtre dans la nuit blanche douloureuse
Le moi qui est noire,
Et le tout qui est noir,
Seul le soupir de vent me mène dans mon rêve.
Aujourd'hui je vois le bleu ciel en couchant,
J'entends l'avion, sans sa couleur d'argent.
La pluie d'hier met du parfum de boue sur mon corps et ma jupe,
Mes cheveux deviennent de l'eau noire qui coule dans les fleurs.
La pelouse pique mes pieds, moi je suis en or;
Les sables sur mes jambes obtiennent la couleur de chair.
Ô coucher de soleil tendre qui réchauffe mon corps;
Ne ménage pas l'axe du rideau de la nuit;
Doucement
Laisse-moi me baigner, je me rajoute les rosées de tourne-sol;
Je me plonge dans le ruisseau de roseau et dis bonne nuit aux poissons s'amusant.
Je sais que tu vas terminer ton travail de la journée, et que tu appelle la lune avec tes yeux, qui la réveille dans la nuit grâce à tes amours profondes vers elle...
Je n'arrive pas à convaincre ta persistance
Tu fais tes adieux à la forêt aux baisers tendres
Et tu disparais dans son bras.
Seul la rivière voit tes ombres de lumière qui palpiter;
Elle va venir.
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